Prévention des risques ergonomiques : la liste des équipements subventionnables s’enrichit
- Solange RILOS LETOURNEUR
- il y a 3 heures
- 2 min de lecture
Les entreprises engagées dans la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) peuvent désormais bénéficier d’un soutien élargi. La subvention « Prévention des risques ergonomiques », portée par l’Assurance maladie – Risques professionnels, inclut désormais de nouveaux équipements conçus pour limiter l’exposition aux vibrations.
Objectif : réduire les contraintes physiques sur les salariés

Cette aide financière vise à accompagner les entreprises dans leurs efforts pour limiter les contraintes physiques lourdes supportées par leurs salariés. Sont particulièrement visées les situations de :
manutention manuelle de charges,
postures contraignantes ou prolongées,
exposition aux vibrations mécaniques.
La subvention est accessible à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille ou de leur secteur. Elle permet de financer jusqu’à 70 % des investissements réalisés, dans une limite de 25 000 €.
Nouveaux équipements éligibles au financement
Afin de mieux cibler les risques liés aux vibrations, la liste des équipements finançables a été mise à jour en concertation avec les acteurs du réseau de l’Assurance maladie – Risques professionnels (Carsat, Cramif, CGSS). Sont désormais éligibles à un financement :
outils portatifs et équipements conçus pour limiter les vibrations :
meuleuses, ponceuses et polisseuses portatives,
machines de serrage portatives,
sièges à suspension,
matériels de compactage ou de démolition télécommandés ;
chariots de manutention automoteurs (à conducteur accompagnant ou porté, jusqu’à 2 tonnes) ;
rolls et bacs à niveau constant ;
tables élévatrices motorisées ;
lève-lits électriques ou autonomes.
D’autres dispositifs également couverts
Outre l’achat de matériel, la subvention peut également financer :
des diagnostics ergonomiques réalisés par des prestataires agréés ;
des formations délivrées par des organismes habilités ;
des campagnes de sensibilisation internes (affichages, ateliers, documentation) ;
des aménagements proposés par le médecin du travail dans le cadre de la prévention de la désinsertion professionnelle ;
une partie des frais de personnel dédié à la mise en œuvre d’actions cofinancées.
Pour connaître les conditions précises d’éligibilité, les démarches à effectuer et les justificatifs attendus, il est recommandé de consulter le site officiel de l’Assurance maladie – Risques professionnels.