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Réduire le coût des arrêts maladie en quatre points

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Avec l’hiver et les maladies, les entreprises perdent régulièrement une partie de leurs collaborateurs. Focus sur les moyens simples pour réduire la casse.

« Fanny et Elliot sont absents ? » Avec les grippes, rhinopharyngites, sinusites et autres microbes qui trainent en ce moment, les entreprises ne sont presque jamais au complet. Un constat d’autant plus amer que cela leur coûte cher. D’après une étude réalisée par Kronos et l’association du Management des Ressources Humaines, 75% des responsables RH affirment que ces absences pèsent sur la productivité de la société.

Une perte qu’ils ont cependant du mal à évaluer. Il faut dire, dans une autre étude sur le sujet, on apprend qu’à peine un tiers des entrepreneurs ont pris le temps de mesurer le coût précis de ces absences.

Voici en tout cas trois moyens simples pour réduire ces charges indésirables, sans avoir à attendre un diagnostic fiable.

Tenir un fichier à jour des absences

Une évidence qui n’en est pas forcément une quand on n’a pas les moyens de s’offrir un service en ressources humaines. C’est la raison pour laquelle les entrepreneurs doivent impérativement faire tenir un registre des absences. Toujours selon l’association du Management des Ressources Humaines, seulement une entreprise sur quatre traque et répercute les absences sur les fiches de paies.

Il existe différentes applications comme WorkDay, mais un fichier Excel suffit. Pour ne plus passer à côté d’informations cruciales pour la trésorerie de l’entreprise, les collaborateurs n’auront qu’à entrer leur heure d’arrivée. Double avantage : les réguliers retardataires sont démasqués et tout le monde remarque l’absence d’un collègue.

Réduire au maximum le stress au bureau

Ce n’est une surprise pour personne, le bureau reste la plus grande source de stress. Dossiers à conclure, négociations compliquées à aborder, les raisons ne manquent pas. Plus surprenant, l’association a découvert que pour 61% des personnes interrogées l’absence de certains de ses collègues génère beaucoup de stress.

Une solution pour libérer ce malaise : libérer la parole. L’ensemble des collaborateurs doit sentir que les managers et dirigeants sont à la disposition des hommes et des femmes de troupes. Surtout en période de « coup de feu ».

Mettre en place des campagnes de bien-être

C’est scientifiquement prouvé : des personnes en bonne santé forment naturellement une entreprise plus efficace. D’après une étude de Tower Watson réalisée auprès des 900 employeurs européens, asiatiques, nord et sud-américains, les entreprises qui mettent en place des campagnes de bien-être (séances de yoga, fruits et légumes gratuits, etc.) affichent un taux d’absence inférieur de 17,5%.

Attention cependant à ne pas être trop brutal. L’installation de programme de « bien-être » doit s’opérer par étape. Pas de contrainte, seulement de l’adhésion. Il appartient à l’entrepreneur de faire en sorte que tout le monde se sente en bonne santé.

Offrir des jours de congé

Plus facile à dire qu’à faire. « Quand les collaborateurs se prélassent, les entreprises s’effacent », se disent les patrons. Et pourtant, le retour sur investissement peut être considérable. D’après l’association du Management des Ressources Humaines, les lundis, vendredis et les jours avant les grands événements sportifs affichent le plus grand taux d’absentéisme.

Alors, plutôt que de subir et de les surveiller comme le ferait un pion dans un internat, prévoyez le coup : donnez les jours. Avant une Coupe du monde, le jour de Noël ou du Nouvel An. De toute façon, les entreprises sont impactées de la même façon.

Oui, même les concurrents.